IN THE DAYLIGHT OF OUR EXISTENCE
Architectural history and the promise of queer theory
sous la direction de S.E. EISTERER
gta Verlag, 14,5x22,5cm, 288p., illus., broché, 33€ (anglais)
« Notre survie exige que nous modifions notre environnement pour que nous puissions vivre, pour que nous puissions nous tenir la main et pour que nous puissions nous embrasser dans les rues, à la lumière du jour de notre existence, sans terreur et sans réactions violentes et parfois mortelles de la part des personnes indiscrètes d'Amérique. »
La poète, auteure, militante et professeure féministe noire June JORDAN a écrit ces mots en 1991 pour une allocution à l'Association des étudiants bisexuels, gays et lesbiennes de l'Université Stanford. Dans ce discours, elle encourageait des modifications radicales de l'environnement bâti comme élément crucial de ce qu'elle appelait « Une nouvelle politique de la sexualité ». Elle n'a pas décrit à ses auditeurs à quoi ressemblerait cet environnement modifié, mais elle a stimulé leur imagination pour concevoir un lieu propice à la vie, à l'intimité et à la visibilité, l'atmosphère que cet espace dégagerait, et ce qu'il pourrait rendre possible.
En retraçant les efforts de coalition des organisations féministes, queer et trans dans les domaines du logement, des soins de santé et des espaces artistiques, ce livre reprend la prémisse théorique de JORDAN pour lutter contre les idées normatives sur le genre et la sexualité par la transformation environnementale. Il présente des méthodes pour élaborer des histoires LGBTQIA+ de l'architecture en étudiant la planification, la résistance et le refus, tout en faveur de vies communautaires plus riches à New York, Los Angeles, St. Louis, Toronto et les régions frontalières mexicaines. Un large éventail de poèmes, comptes rendus de réunions, mémos, fanzines, photos, œuvres d'art et plans offrent un aperçu de l'intersection entre l'histoire de l'architecture et les études de genre.